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 Mon tout premier roman de toute ma vie ^^

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AZERMAN7G
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MessageSujet: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 3:24

Oui parce que j'en ai fait d'autre Very Happy Mais j'en ai toujours pas finit un seul, mais celui la est le plus proche d'être fini entre tous. Je lis du Fantasy et j'écris donc ...du Fantasy ^^

Je voulais avoir votre avis et éventuellement me faire glorifier et que tout le monde m'appelle à partir de ce jour : VICTOR HUGO !

DOnc voici le premier paragraphe du premier chapitre (J'en mettrais plus si ca en intéresse Razz ) C'est un scénario super poussé, qu'on ne peut pas imaginer en voyant juste ce paragraphe ^^


Soulagement 1



La brise matinale soufflait, faisant bruisser les feuilles des bouleaux et des hêtres du jardin du roi. Les oiseaux commençaient leur chant. Les fleurs s'ouvraient les une après les autres. Une lumière douce éclairait peu à peu les forêts du royaume d'Amdarbie. Ce scintillement traversait les perles de rosée, recouvrant chaque feuille, chaque brin d'herbe, tel un duvet. Les feuillages scintillaient d'une lumière dorée, irisée d'un éclat rose. Le lièvre sortit la tête de son terrier. Il vérifia que la voie était libre, puis s'enquit de sortir de chez lui et se mit à courir, il longea le lac dans lequel l'aurore naissante reflétait sa propre couleur. Puis passant devant un énorme chêne, il fut manqué de peu par un projectile a tête d'argent et a queue de plume. Il accéléra l'allure, évitant par la même occasion une seconde flèche. Il sema ses poursuivants. Et heureux de cela il s'approcha du lac et entreprit de boire, puis grignota le feuillage d'un quelconque arbuste. Lorsqu'il fit mine de repartir il se retrouva dans la gueule d'un renard. L'animal à la queue panachée acheva sa proie d'un coup de dent. Puis content d'avoir réussi une si belle prise, il s'en retourna par chez lui. Quand soudain il se prit un trait parfaitement visé. Le roi poussa un cri de contentement. Après que le gibier fut ramassé par sa suite, il s'élança sur son destrier en direction du cœur de la forêt. Sa suite prit l'initiative de le suivre. La cadence respiratoire du roi augmenta au même titre que son excitation. Le roi, de plus en plus fébrile, s'approchait du précipice. Les sabots de son cheval soulevaient la terre sur leur passage. Il accéléra, suivit de près, bien qu'avec peine, par sa cour. Il esquiva habilement un tronc tombé sur son chemin, comme ayant prévu son itinéraire. Ceci stoppa net la moitié de ses poursuivants. Il aperçu le gouffre. Il se pencha en avant et évita une branche qui assomma deux autres de ses suivants. Il ne restait plus que trois individus derrière lui, ceux-ci se trouvaient être : un domestique, Murdock le conseiller du roi et Sa'Aktari, son Exécutant. Le roi n'était plus qu'à quelques mètres de la fosse mortelle. Il s'y dirigea ardemment, l’hésitation gagna les six cœurs qui suivaient encore le souverain. Deux des trois suivant s'écrasèrent lourdement au sol. Malgré cela ils eurent le temps d'apercevoir que le roi avait franchit le ravin. Soudain ils virent l'Exécutant choir dans le précipice. Paix à son âme.
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 10:19

Haa tu écris toi aussi intéressant ça ! N'hésite pas a mettre la suite Clin d\'oeuil
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AZERMAN7G
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 12:25

hehe ^^ oui j'ecris ! Le titre temporaire sur mon fichier word c'est : Executants; Drogues et Scenes d'Action Magistrales (tout mes noms de fichier meme ceux sony vegas snt assez spectaculaires)

Voic un morceau de suite supplémentaire :

Sa'Aktari tomba dans le précipice et s'accrocha successivement aux cinq cordes qu'il avait fixées la veille avec des pitons d'airain. Les cordes était séparé d'un mètre de hauteur chacune. Elles se décrochèrent une à une, et comme voulu, ralentirent sa chute. Sa'Aktari survivrait donc à sa chute comme le lui avait demandé le roi. Le roi Mirdril voulait qu'on le crût mort. Le serviteur du roi sortit de l'eau salée de la mer d'Oural. Sa'Aktari s'habilla en toute hâte d’un habit de prêtre Murundi puis partit d’un pas souple et assuré. La bure Murundi était en velours violet et son intérieur doublé de blanc lumineux. Les manches et les contours de la bure étaient finement brodés d'or. Le faux prêtre portait un collier d'or avec en son centre un rubis. Il avait une ceinture de velours blanc nouée autour de sa taille pour maintenir son habit fermé. Il emprunta donc la large voie Granduc. Aux abords de ce sentier, les pins côtoyait les épicéas. La forêt verte de conifères faisait face à la mer bleue. Après une heure de marche, il arriva à un chemin qui s'enfonçait dans la sylve et s'y engagea. Une fois pénétré dans le sentier l'homme vêtu de violet ne distinguait quasiment plus le ciel. L'humidité régnait à l'intérieur des bois. Des bandes de brumes s'enroulaient autour du tronc des arbres et dissimulaient la mousse qui recouvrait l'intégralité du sol. La vapeur d'eau déposait sur la bure de Sa'Aktari de fines gouttelettes. Cette fine pellicule d'eau quittait son habit à chaque fois qu'un ses pieds touchait le sol, repoussant la brume à l'occasion. C'est alors qu'un craquement se fit entendre, mais le faux prêtre ne sembla pas remarquer ce bruit ayant rompu l'harmonie silencieuse de ce bois. Sa'Aktari se remémorait, en fait, tout ce qu'il savait sur cette forêt. Cette immense étendue d'arbres abritait de sombres choses car tout ceux qui avait quitté les sentiers n'était pas revenu pour en parler. Il se trouve que l'Exécutant du roi était en ce moment même en dehors des sentiers, mais c'était le seul moyen d'atteindre ce qu'il cherchait. Soudain Sa’Aktari sentit quelque chose lui piquer la hanche. Il dirigea son regard en direction de celle-ci et ne vit rien, c'est alors qu'il sentit quelque chose de froid se poser sur sa gorge. Il aperçut dans les fourrés un éclat argenté, puis un deuxième derrière un tronc.

— Bonjour, mon prêtre que nous vaut l'honneur de ta visite ?

Sa'Aktari, ne répondit pas. Soudain ce fut l’extase.

— Quel est ton nom ? demanda l'homme.

— Julian Kurd inventa Sa'Aktari d’un air distrait.

- Ce que tu cherche est plus à l'Ouest !

Comment il le sait ce con là  Pensa Julian Kurd

— Vous me laisser partir ? Répondit Sa’Aktari

-Non.

-Pourquoi vous m’avez attrapé ? demanda-t-il en cachant son collier.

- Ta fiole !

- Toi-même !

Sa'Aktari sentit le sommeil gagner. Il bailla.

- C’est pas trop tôt, dit le voleur.
Sa’Aktari s’était endormi. Le voleur se saisit de la fiole contenant un liquide vert puis le rangea dans un compartiment de sa ceinture, en compagnie d'une dizaine d'autres flacons de la même couleur. Puis, il contempla la bague qu'il portait à son index. La bague représentait deux serpent d'argent entrelacés, avec en son centre une pierre qui semblait faite du même liquide que la fiole.

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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 12:59

Salut AZERMAN7G !
Je trouve ça plutôt plaisant à lire et je te souhaite beaucoup de courage pour finir d'écrire et faire éditer ton roman, car tu as beaucoup de vautours dans le milieu de l'édition. Continue mon gars, il faut encourager les gens comme toi qui essayent de créer ! A bientôt Cool
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 13:50

Merci Smile Le probleme c'est que j'écris pas souvent. J'écris la plupart du temps 2 chapitres tout les 2, 3 ou 4 mois ^^ Enfin au moins j'en fait beaucoup d'un coup Razz

Je m'améliore au niveau roman de plus en plus, parce que au debut j'axais pas assez sur le cheminement intérieur du personnage Razz Et dans un "romant" c'est important Very Happy

PS = J'en suis à 15 chapitres (Mais mes chapitres sont cours Smile Ca ressemble un peu à une série mon livre en fait ^^ Ce qui fait que le chapitre 1 est plus long que les autres en tant que PILOT)
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:46

je savais pas que victor hugo écrivait du fantasy Razz

c'est bien sympa pour ces 2 1ers extraits. je m'attends bien à une belle aventure fantastique à la skyrim ^^.
bon courage pour la suite Clin d\'oeuil
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 21:01

On pourrait éventuellement comparer ca à Skyrim, mais sur un point seulement :

Spoiler:


Aller, la suite et un nouveau personnage ! ^^ (Et appres j'arreterais à un moment clé histoire de vous faire acheter quand je publierais mouahahaha Clin d\'oeuil )


La dague qui avait piqué Sa’Aktari était enduite d'un puissant anesthésique. Cette drogue mettait près de deux minutes à agir. L'Exécutant du roi se réveilla la tête dans la brume. Il faisait nuit, la lumière de la septième lune, Vuhumi, filtrait à travers les branchages est répandait son éclat vert. Il avait la bouche pâteuse et les paupières collées. Il se prit les pieds dans un pan de sa cape en essayant de se relever et se recassa la gueule. Jamais le silence de l’astre solaire n’avait été plus profond que cette nuit là. Sa’Aktari se frotta les yeux. Puis entreprit de se diriger grâce aux étoiles mais y renonça car la cime des arbres lui en cachait la vue. Il voulu boire, mais se souvint qu'il n'avait point soif. Il entreprit de dormir en attendant le lever du jour.

Quelques heures plus tard un rayon se posait sur les paupières de Sa'Aktari. L'Exécutant se réveilla difficilement. Il avait les muscles tétanisés, un effet secondaire de la drogue que l'on lui avait administrée. Il n’avait toujours pas soif, contrairement à Julian Kurd. Il avait l'impression qu'on l'observait. Il imaginait un regard qui épiait chacun de ses gestes, c’était le regard de Julian Kurd.

Pouf, pouf, pouf. Je crois que j’ai de la fièvre…
Allez viens Julian on s’en va !


***

Farid sortit de son lieu de travail, les cliquetis incessant des claviers résonnaient encore dans sa tête. Après avoir marché cent mètres sur le goudron noir immaculé du trottoir, il s’arrêta. Il s’empara de sa clé. C’est à ce moment là que le feu décida de passer au vert. L’employé de bureau traversa la rue. Il prit bien soin de ne marcher que sur les bandes blanches. Arrivé sur l’autre coté, il remonta ses lunettes. Ses yeux gris cherchèrent son attaché case. Celui-ci était toujours dans sa main droite. Après être passé devant divers magasins de luxes. Ces enseignes qui décoraient la célèbre avenue Andréus Vandertrüser de la lumière de leurs façades. S’éloignant de plus en plus de son lieu de travail, La tour Kundar, Farid se détendait peu à peu. Il desserra sa cravate, puis au détour d’une rue il appuya sur le bouton déverrouiller de sa clé. Un bruit de serrure qui s’ouvre et le clignotement des phares d’une voiture guidèrent Farid dans la pénombre naissante de la ville. Il se dirigea vers la voiture noire, accessoirement agrémentée de parties blanches. Certains touristes curieux tournaient autour du véhicule prenant des photos, fiers de la perspective de pouvoir se la raconter dans leur cambrousse d’avoir vu une voiture qu’ils ne verraient probablement plus jamais. Farid ouvrit la porte et rentra dans sa voiture. Il démarra l’engin, puis fit rugir le moteur pour faire sursauter les curieux et attirer l’attention des passants. Il partit vers le nord de la ville. Soudain, une ombre recouvrit chaque chose les unes après les autres. Elle se faisait de plus en plus menaçante. C’est alors qu’elle frappa contre le pare brise de la vitre de Farid, qui sursauta en voyant une pluie qu’il n’attendait pas. L’eau réduisait sa visibilité. Chaque goutte de pluie produisait une bruine lorsqu’elles entraient en contact avec le toit et les vitres de la Bugatti, et agissait de même avec le sol. La lumière grise d’un soleil mourant faisait de cette accumulation de fines particules d’eau une pluie de diamant. Farid s’arrêta pour admirer le spectacle.

La pluie s’arrêta, les nuages s’imbibèrent d’encre noire et dissimulèrent le soleil. Une partie des nuages s’étira lentement et, comme une main noire, s’approcha de Farid qui fasciné et toute peur l’ayant quitté, tendit à son tour la main vers la masse noire. Les passants étaient tous arrêtés. Ils fixaient le ciel. La main de nuages enveloppa Farid puis disparu. La lumière revint dans le ciel. Les passants reprirent leurs activités comme si de rien n’était. Ils semblaient avoir tout oublié. Ce phénomène, non local, avait fait effet sur toute surface terrestre de la planète.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeDim 16 Sep - 22:23

O_o

on parlait de roi, de dague empoisonnée, etc... et on se retrouve en milieu citadin.
intéressant What a Face ça a l'air bien space comme histoire! à suivre. (tu pourra me faire une dédicace si ça devient un gros succès ^^)
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 18 Sep - 20:51

Histoires entrecroisés mon cher... Histoires Entrecroisés Clin d\'oeuil

THE SUITE :


Les mouvements de ses paupières recommençaient a redevenir fluides. Sa bouche était sèche, Sa’Aktari avait mal au crâne autant qu’il avait faim. Cela faisait près d’un jour et demi qu’il était présumé mort et il n’avait donc pas mangé depuis. Au fur et à mesure qu’avançait Sa’Aktari la lumière se faisait de plus en plus présente. Soudain il sentit quelque chose lui toucher l’épaule. Un reflet argenté, Julian crut d’abord à une arme. Celui qui l’observait sans répit passait à l’attaque. Il reçut un second coup. Chaque frappe était légère, elles n’étaient pas violentes. Son agresseur voulait s’amuser avec lui. A chacun des coups qui lui était porté il y avait cet éclat lumineux particulier. Alors que le nombre de coups s’intensifiait, Sa’Aktari sentit de l’eau couler sur son visage. Il s’essuya, intrigué. Il pleuvait. Il s’aperçut que le liquide était étincelant. Cette eau semblait faite de diamant. Elle tombait sur les branches de pins de la forêt. Et à chaque choc, les gouttes formaient une fine pluie lumineuse et illuminaient Sa’Aktari ainsi que tout le reste de la forêt. C’en était presque aveuglant. Soudain les précipitations s’arrêtèrent, dévoilant un ciel sombre, une mer d’encre. Cette étendue ébène ne semblait pas menaçante. Elle était irrésistiblement attrayante. C’est alors qu’une main noire descendit des nuages vers Sa’Aktari. Elle l’attrapa, puis disparue.

Il faut que je boive, je suis déshydraté.

Soulagement 2


Farid se réveilla. Autour de lui, il ne voyait que blanc, où qu’il regarde. Le blanc, pourtant il sentait sous la paume de sa main le contact de quelque chose d’humide, de frais. L’air qu’il respirait était aussi sec que la mousse qu’il sentait entre ses doigts. Toute cette humidité lui rappela sa voiture. Il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé, la dernière chose dont il se souvenait était précisément ce sentiment de trou béant qui s’était formé dans sa mémoire. Mais ce qui le terrifiait pardessus tout c’est qu’il ne voyait plus rien. Il vérifia que ses yeux étaient à leur place. Ils étaient bien là, ils ne semblaient avoir subit aucun dégât. Malgré le court apaisement de se savoir non mutilé, Farid était mort d’inquiétude. Où était-il ? Pourquoi était il privé de la vue ? Farid se mit à pleurer, pourquoi tout cela lui arrivait-il ? Il était éreinté.


***

Il résonnait dans la tête de Sa’Aktari, ce ronronnement si lointain et pourtant si proche. Il ouvrit les yeux, mais au lieu de voir un dragon, comme il s’y attendait, il ne vit que du blanc, un blanc aveuglant. Tel le marbre de l’île Paros, il semblait solide, Sa’Aktari sentait le cuir sous sa main et sentait son odeur dans l’air. Il faisait froid. Tout à coup, il entendit quelqu'un toquer contre sa fenêtre et la vue lui revint. Il distingua d’abord des formes floues, puis aperçu une silhouette à contre jour, la silhouette ouvrit la portière devant l’air hébété de Sa’Aktari. L’homme se saisit de Sa’Aktari et l’envoya valdinguer contre l’asphalte. Il s’en suivit un rugissement infernal et des crissements de pneus, Sa’Aktari se releva avec mal, la face sertie de gravier. Il voyait tout ces gens qui n’avaient pas réagis à la scène, détournant leurs regards avec conviction. A première vue, il se trouvait dans un quartier riche, ressemblant aux quartiers Nord d’Amdar. Soudain, alors qu’il pivotait pour observer cet environnement, il l’aperçue, sculptée dans la pierre. Il s’en approcha sans la quitter des yeux, renversant au passage la poubelle dans laquelle une petite vielle était en train de jeter consciencieusement, l’un après l’autre, ses pots de yaourt au bifidus actifs. Pendant que la vieille lui courait après avec son déambulateur, il était arrivé. Ce fut elle sans doute qui donna l’alerte. Il s’agenouilla et plongea sa tête dans la fontaine. Il se mit à déglutir cette eau comme un chien le ferait, renversant la moitié de l’eau par terre et l’autre moitié sur ses vêtements. C’est alors qu’il reçu le déambulateur en pleine tête et perdit connaissance.

Encore ?

***

Farid avait envie d’un hamburger double fromage avec de la mayonnaise et de frites. Il était allé faire un tour pour se changer les idées, mais aussi parce que la vue lui était revenue. Il marchait droit devant lui évitant les arbres qui lui bloquaient la route. Peu à peu les arbres se mirent à devenir plus imposants, forçant Farid à faire de plus grands détours. En vérifiant ses poches Farid avait trouvé une de ses cartes bleues, celle-ci était d’ailleurs de couleur grise. Il y avait aussi déniché un ticket de cinéma froissé, un préservatif, son portable ainsi qu’un article de journal. A force de se morfondre il avait atteint un état de positivisme surélevé, pour se rassurer, finalement il y avait pris goût. Son portable était complètement chargé et le préservatif était encore scellé dans son emballage. Les arbres étaient maintenant énormes.


Soulagement 3

Un bip répétitif. Au fur et à mesure que Sa’Aktari sortait de son état d’inconscience il entendait de mieux en mieux ce bruit exécrable. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il ne comprit pas plus ce qui lui arrivait qu’avec les yeux fermés. Ce qu’il voyait depuis son lit n’avait aucun sens, il y avait d’abord tout ces fils plantés dans son corps, les gens habillés en blanc et le fait qu’il ne se soit pas encore réveillé de son rêve qu’il avait fait à propos de graviers et de vieux. Ce qui le dérangeait par-dessus tout c’est qu’il ne ressentait rien, qu’on lui avait enlevée sa bure et qu’on l’avait mal pliée. Derrière la vitre de sa chambre, un homme, qui semblait être quelqu'un d’important parlait à deux femmes qui gloussaient à chacun de ses mots. Soudain l’homme tourna la tête vers Sa’Aktari et, voyant qu’il était conscient, entra. Il referma la porte derrière lui.

- Où avez-vous trouvées vos fringues ? monologua-t-il à voix haute.

-J’ai fais les magasins avant de venir. Pensa Sa’Aktari sur le même ton.

-Velours de soie… Bleu d’orient…

- Et pourquoi je suis là ? L’interrompis Sa’Aktari. Ils servent à quoi tous ces fils ?

- Ils servent à faire joli. Dit-il en caressant le peignoir.

- Monsieur est un homme de goût. On les enlève comment ces fils ?

- On ne les enlève pas… On ne les enlève pas tant que tu ne m’as pas dit où tu as trouvée tes fringues.

— Je ne porte pas ça d’habitude, c’est juste pour passer incognito. Vous pouvez les garder si elles vous plaisent.

-Ahhhhhhh., dit-il en finissant de pisser dans le vase sur la table de nuit. Pour passer incognito, c’est réussi.

A ce moment là, une horde gloussante entra dans la chambre, tourbillonna autour du médecin et s’envola par la fenêtre. Il ne resta plus personne.
Sa’Aktari arracha les fils et s’enfuit.
A poil.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 18 Sep - 20:57

O_o
c'est surement normal si ça devient de plus en plus bizarre... le héros s'enfuit à poil, à suivre XD
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 18 Sep - 21:10

MAIS C'EST QUE T'ES RAPIDE MA PAROLE ! Surprised

Hehe tu comprendra dans quelque chapitres ;D ...ou pas !

Ah bn tiens c'est ce chapitre javai oublié ^^

THE SUITE :


Soulagement 4

Le soleil avait disparu faisant place à la lune, éclatante. Farid commençait à avoir mal aux pieds. Excédé. Il avait détachée sa cravate et fouettait l’air avec, mollement. Il pratiquait cette activité fascinante, depuis une demi-heure. Quand, tout à coup, un gland tomba sur sa tête. Il leva les yeux et s’aperçu que la mer d’aiguilles qui planait au-dessus de lui depuis le début avait été remplacé par des feuilles de chênes, translucides. Soudain, la lumière de la lune disparut. La température chuta brusquement. Les feuilles se recouvrirent de givre et ses lunettes de buée. Des colonnes d’ombres se mouvaient vers Farid. Elles se rassemblèrent en tournoyant lentement devant lui qui n’avait rien remarqué, en train d’essuyer ses lunettes. Un corps se dessina dans la masse noire. Un être sinistre, encapuchonné. Deux yeux bleus brillaient dans l’ombre de sa capuche. Farid remit ses lunettes. Il sursauta, puis, tremblant, il força ses lèvres à produire ce qui ressemblait à un son :

- Qui ?

Farid essaya de nouveau :

- Qui êtes-vous ?

-Vous aimez le thé ? répondit une voix grave.

- Certainement ! répondit Farid.

- Nature ou pain d’épice ? dit la créature en se frottant les mains.

— Ni l’un ni l’autre.

- Quel dommage… Au fait, qui êtes-vous ?

- J’allais vous poser la question, dit Farid en remontant ses lunettes.

- Je ne vous l’ai pas dit ?

- Farid fit « non » de la tête.

- Je suis Sasaracas.

Soudain, le téléphone sonna et Sasaracas répondit. S’en suivit une interminable conversation où il s’agissait de cafetière disparue, d’un certain Raoul qui s’était échappé et d’un nain de jardin en plâtre.

-C’est mon épouse, soupira-t-il. Le nain de jardin a fait le mur en emportant la cafetière.

- Je comprends.

Sur ce, la masse d’ombres se sépara en plusieurs colonnes, aspiré vers le ciel. Farid remonta à nouveau ses lunettes et continua sa route.

***

Sa’Aktari flânait dans les rues, dans son plus simple appareil. Il faisait nuit. Une sirène se fit entendre. Sa’Aktari avait été repéré par une voiture des gardiens de l’ordre. Ils se saisirent de Sa’Aktari, le trainèrent dans leur fourgon et claquèrent les portes. Les lumières bleue et rouge se relayaient pour éclairer la route. Sa’Aktari réalisa soudain que ce qui l’entourait avait changé, il était maintenant dans un compartiment métallique. Soudain, une colonne de lumière apparut. Elle traversa le grillage de la porte et explosa en crépitant. Au milieu de toute cette lumière, on distinguait une forme humaine qui se dessinait peu à peu. Sa’Aktari riait, frappant les particules lumineuses.

- Et ça te fais rire ? lui dit le conducteur par l’interphone.

La forme semblait faite de marbre, le même blanc que lorsqu’il était aveugle. Elle ouvrit les yeux. Ils étaient aussi bleus que la mer d’Oural, des éclairs verts sillonnaient leur surface.

- Bonjour Sa’Aktari, dit la forme lumineuse.

- Salut ! T’aurait pas des vêtements par hasard ?

La forme sortit de son corps un T-shirt blanc, un jean noir, des sous-vêtements gris et des converses en cuir blanc. Elle tendit le tout à Sa’Aktari.

- Merci, dit Sa’Aktari.

- Je m’appelle Xum.

Sa’Aktari gloussa. Enfilant ses fringues.

- Cela fait près de trente six heures que l’on t’a administré l’une des drogues les plus puissantes qu’il soit. Cette drogue rend immédiatement celui qui en boit inapte à la logique, en proie à des hallucinations complexes et dans l’incapacité de se battre ou de pratiquer la plus simple des activités physiques. Un miracle que tu sois encore en vie après ton transfert.

Xum reprit sa respiration avec peine.

- Je suis là pour te soigner, acheva-t-il.

- Avec la tronche que t’as, ça m’étonnerait, répondit Sa’Aktari.

Xum se jeta sur Sa’Aktari qui finissait de lacer ses chaussures et, contre toute attente, s’insinua lentement dans son corps et son âme.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 18 Sep - 23:08

ahah je venais de finir un boulot de philo (rien de bien important ne nous emballons pas!), et j'ai réussi à lire plutôt vite... et tu en remets une couche, comme pour m'achever XD

je lirai la suite demain... trop crevé là Clin d\'oeuil

edit: finalement je l'ai lu... toujours aussi bordélique ^^^

le nain de jardin s'est barré avec la cafetière = logique??? admettons...
quand à ce Xum O_o
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMer 19 Sep - 16:43

Tu a quand même une explication ^^ QUand a pourquoi Farid a aussi des hallucination tu comprendra plus tard xD

Edit = Ca me permet quand même de faire une ou deux phases délirante-marante hehe pour m'amuser Clin d\'oeuil Mais après c'est fini, j'arrete les phases de délire (je garde toujours parfois un fondu d'humour et d'ironie, mais pas de délire super fort. Mais apres il faut que la drogue se dissipe alors il peut y avoir des petite phase d'effet secondaire xD


THE SUITE :



Soulagement 5


Les pieds de Farid se trainaient, raclant le sol. Soudain, l’un d’eux s’agrippa à une racine. Le sol s’inclina de quatre-vingts dix degrés, frappant Farid en pleine tête. Sa tête dans la boue, il releva la tête dans un bruit de succion et vit une paire de pieds qui l’observait.

J’ai vraiment que des emmerdes.

Il perdit connaissance.

***

Sa’Aktari se sentit renaître, une énergie nouvelle balaya ses émotions. Xum dans son corps, il se sentait puissant. Il se sentait lucide à nouveau. Xum sortit de son corps, contrairement à ce qu’il s’attendait, son sentiment de puissance ne disparut pas.

- Ce monde est différent du tien, lui dit Xum.

- Et alors ? demanda Sa’Aktari.

- Tu verras bien assez tôt là différence.

Xum implosa dans une lumière sirupeuse qui sentait le citron et l’alginate de calcium. Lorsque la lumière disparut, la porte était ouverte sur des torrents de goudron courant entre les roues des voitures. Le fourgon de Sa’Aktari roulait de tous ses pneus. Sur le pont. Sa’Aktari bondit sur le toit d’une voiture, dans son élan, il rebondit, quittant le pont qui surplombait les bidonvilles. Chutant vers le bas, Sa’Aktari tombait. Pâle euphémisme. Il dégringolait, tournoyant tel un aigle fondant sur des profiteroles. Il percuta le toit de la cabane. La tôle trembla sous le poids de Sa’Aktari. Le maigre édifice s’effondra, soulevant terre et poussière.


Soulagement 6


Une goutte d’eau. Elle fonçait à une vitesse vertigineuse. Elle descendait lâchant momentanément prise avec la réalité. Cet instant grisant s’éternisait. Il y eu un silence juste avant l’impact. Le pigeon cria surprit d’avoir été touché par la première goutte de pluie de la saison, puis, s’envola de façon désordonnée. Le volatile reprit en main son vol et s’éleva vers les nuages irradiés de la lumières rose de l’aube. Paris, quartiers chics du XIXème siècle, les bourgeois s’éveillent, Emile Zola aussi. L’ironie est que le rythme des paroles rythmées de ses dialogues rythmées, étrique le sommeil cadavérique des élèves deux cent ans plus tard. Deux cents ans plus tard, Farid n’est pas né. Son grand père lui, tue le temps en jouant aux cartes avec Germaine, sa femme. Au même moment, dans un endroit différent, dans un monde différent, Mirdril Amdar V s’apprête à être roi, sont père descend dans les profondeurs du caveau des Amdars. Trente ans plus tard, Farid disparaît mystérieusement. A l’heure de la sortie des cours, il croise, sans faire attention, un garçon. Ce garçon sort d’un assommant cours de Français avec M Guilleteau, surnommé Guillotine. Ce garçon s’appelle Benjamin.

***

Benjamin entre dans la boulangerie. Cinq personnes devant lui, il pose son sac. Il lâche un soupir qui ne passe pas inaperçu auprès de la vieille. La vieille sourit, dévoilant ses dents aiguisées. Benjamin se recoiffe en se regardant dans le poudrier qu’il vient d’emprunter à la vieille. La vieille a fini de payer, la vieille part, le magasin est vide. Benjamin s’avance vers la caisse et demande trois pains complets. La vendeuse monte sur un tabouret et à l’aide d’une acrobatie incroyable, elle redescend avec trois pains complets. Benjamin a disparut, deux croissant et le contenu de la caisse manquent aussi à l’appel. Benjamin passe devant la vieille, celle-ci se retrouve avec la caisse dans les mains. Elle se lève est poursuit le gamin. Elle lui ouvre le ventre avec un cutter, les entrailles de Benjamin sont officiellement en self service pour les chats.

***



- Si les mots qu’emploient les chefs d’états sont percutants, ceux des révolutionnaires n’en sont pas moins appropriés. Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que chef d’état, non pas en homme, cette qualité j’ai décidé de l’abandonner il y a bien longtemps. Il est trop tard pour faire marche arrière, il faut regarder de l’avant. Notre destin nous appartient, en m’élisant vous avez condamné le votre. La moitié d’entre vous sera morte d’ici novembre, l’autre sera décédée. Je vais égoïstement, nous réduire à néant cher peuple américain. D’ailleurs vous n’en saurez rien, pas avant d’avoir vu une pluie de missile noircir le ciel new yorkais. Vous n’en saurez rien car je suis incapable d’avouer mes erreurs devant vous chers citoyens américains. Dieu vous garde.

Dans la pénombre, Marcus Stewart fixait Marcus Stewart. Un soupir, il détourna les yeux du miroir pour contempler ses chaussures luxueuses. Marcus, exerçait la même fonction de président des états unis. Marcus était le président des états unis. Marcus était blanc, Marcus était brun, Marcus était beau.


***

Le vent malmenait Antonio. Antonio venait de se faire plaquer par sa femme, il avait rompu avec sa maitresse et sa maitresse de rechange avait disparue avec ses enfants. Sa maison allait être saisit d’une minute à l’autre. Antonio sauta. Il tomba, il tomba car il ne voulait pas découvrir la mort de son chat tant chéri, le vol de sa voiture dans laquelle sa fille était restée, le meurtre de son président. Antonio n’avait pas réfléchit longtemps. Sinon il n’aurait pas choisit de s’habiller de son plus beau costume sur mesure, mais ce ne fut qu’à mis chemin de sa chute de l’empire state building qu’il réalisa.

J’ai oublié les clés. J’ai oublié d’éteindre le gaz.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeJeu 20 Sep - 21:52

... eh ben!
benjamin s'en prend plein la gueule par une vieille, marcus devient fou avec ses missiles et antonio apprend à voler... ça devient joyeux Very Happy

ps:, tu vas finir par nous dévoiler tout ton roman à ce stade. plus besoin de le publier ^^
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeJeu 20 Sep - 22:27

Mais non jarreterais quand ca commencera vraiment hehe Clin d\'oeuil quand on aura appris ce que peut faire Farid et quand Sa'Aktari sera allé à Mc Donald (et quand jaurais fait réparé mon ordi, lalimentation est pété Razz)
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 6 Nov - 22:11

Detoute facon jai pas vraiment l'intention de publier celui la, il manque sérieusement de maitrise ^^ Etant mon premier roman, je debutais totalement et c'est imparfait et imparfait ca ne me convient pas Very Happy

Actuellement jen suis a ma 6eme ou 7eme ebauche de livre. Je ne les finit jamais mais je recomence apres un certain temps histoire de repartir sur des bases 20 fois meilleures.

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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 6 Nov - 22:17

6ème ébauche...
20 fois meilleure à chaque fois

posons la qualité du 1er = 1

qualité du 6ème:
=1 x 20 x 20 x 20 x 20 x 20
=400 x 400 x20
=160 000 x 20
=1 600 000

O_o
je peux avoir un autographe! XD

ps: désolé, j'ai eu un contrôle math aujourd'hui
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MessageSujet: Re: Mon tout premier roman de toute ma vie ^^   Mon tout premier roman de toute ma vie ^^ Icon_minitimeMar 6 Nov - 23:13

MACCAM2000 a écrit:

posons la qualité du 1er = 1

qualité du 6ème:
=1 x 20 x 20 x 20 x 20 x 20
=400 x 400 x20
=160 000 x 20
=1 600 000

J'avais bien conscience de l'ordre grandeur que ca allait donné quand jai di ca aha xD

Et oui c'est a peu pres ca, a cela pres que si on veut etre exact, l'écart entre le 5eme et le 6eme est legerement supérieur a 20x, donc ou arrive a du 2 000 000 !

En attendant voici el chapitro SEVEN and EIGHT

Soulagement 7



Sasaracas s’avançait, faisant disparaître, à son approche, la lumière pâle des limbes. Une aura de noirceur le suivait comme une nuée d’insectes bourdonnante. Il leva sa main droite et frappa son index contre son pouce. A cet endroit précis, le noir se mit à bleuir, puis à cristalliser en minuscules petites branches de glace. Une vague givrée recouvrit son bras puis son torse. Chaque interstice d’ombre qui le composait était maintenant glacé. Les millions d’insectes obscurs se vaporisèrent en bruine glacée. Sasaracas était figé. Xum se leva enfin et effleura son frère de sa main gauche. Les limbes furent balayés par une onde de chaleur. Sasaracas était toujours immobile. Puis, rompant le silence, un craquement se fit entendre. Sasaracas se déplaçait vers son frère Xum. Il avançait à grande peine. Arrivant au niveau de Xum, la glace crépitante se sépara en deux entités qui vinrent se placer de part et d’autre de Xum, ce dernier inspira profondément et, levant les bras, frappa ses mains au dessus de sa tête. Des cendres se mirent à couler de tout son corps, formant un tas grisâtre et poussiéreux à ses pieds. Il s’écarta du tas. Une chose lourde et rougeoyante émergeait du tas de cendres. Les deux personnages de glaces fondaient au fur et à mesure que leur frère, Munrun, naissait. Le personnage de gauche devint noir d’encre, tandis que celui de gauche n’en finissait pas de déverser de l’eau. Sasaracas ouvrit ses yeux bleus et respira de nouveau, il s’éloigna de Munrun, son frère, l’être primaire du feu, pour aller s’assoupir à coté de son frère Xum, laissant le reste se produire sans lui.

Munrun était enfin sortit de son tas de cendre. L’être incandescent avançait d’un pas lourd, des giclés de feu accompagnant chacune de ses foulées. L’eau coulait toujours du corps de Kurd, l’être primaire du gel. Elle s’étalait par terre. Soudain l’eau s’arrêta de couler. Kurd s’éloigna de son frère inachevé. Il alla s’accroupir près de Xum. La flaque d’eau se mit à tourbillonner elle se mit à engloutir la lumière des limbes. Elle s’arrêta une fois les limbes vidés de leur lumière. Dans le noir l’être primaire de l’eau, Kurun, se constituait.


***

Sa’Aktari se tenait accroupi, dans la poussière tourbillonnante. En suspension, elle formait des siphons sombres ça et là. Ce voile donnait à la lune une langueur crépusculaire fantomatique. Sa’Aktari aperçu une ligne de lumière grenat dans la pâleur de la poussière. Il avait soif. Il était habité par une soif différente depuis son arrivé dans ce monde. Une soif enfouie, qu’au fond il savait avoir toujours été là. Un homme titanesque en armure s’avançait d’un pas lourd. Un faisceau lumineux dirigé vers Sa’Aktari sortait de l’ouverture droite de son casque. Une lumière verte filtrait à travers les interstices de son armure. La lumière que produisait l’armure permis à Sa’Aktari de distinguer que le métal terne était rouge grenat. L’homme en armure possédait une telle puissance que l’air en était imprégné. Sa’Aktari suffoquait tant cette aura était consistante. Sa’Aktari se noyait, ses yeux reflétaient la teinte verte, cette même teinte verte scellée, autrefois, dans une fiole. Soudain, tout s’accéléra, le bras de l’homme se transforma en aspirateur-obusier. L’arme cracha un océan de flammes affamées de chair. La poussière s’écarta pour laisser passer le châtiment, mais Sa’Aktari n’était plus là. Il réapparut sur le dos de la bête enragée, arracha les tuyaux qui sortaient du dos du monstre vermeil. Un liquide vert s’échappa des tuyaux. Une goutte atterrit sur les lèvres sèches et craquelées de Sa’Aktari. Le goût était enivrant, les yeux de Sa’Aktari étincelèrent, il se mit à boire avec avidité le mercure d’émeraude.


***


Farid se réveilla en sursaut. Il était allongé nu sur une table. Un petit homme barbu et souriant le regardait d’un air niais. Un feu brulait au coin de la pièce. Cette faible source lumineuse éclairait les murs de pierre grise d’un rouge ocré hésitant. Farid redirigea son regard vers le petit homme, il portait son peignoir rouge éclatant fermé, il lui strangulait la taille. Farid se redressa et perdit l’équilibre dans l’obscurité. Le vieillard prit un air cérémonieux et, d’un geste anodin, alluma toutes les bougies. De ce geste émanait la grandeur des décennies passées. Les bougies s’embrasèrent à l’unisson illuminant la pièce d’une lumière blanche subtilement teintée de vert. Le vieux se mit à murmurer des choses au sujet d’une certaine Vuhumi et de la lumière mauvaise des bougies. Farid tenta de le rassurer :

- Moi je trouve qu’elles éclairent très bien vos bougies.


Le vieil homme le foudroya du regard. Momentanément, la lumière perdit de son intensité et les cheveux du vieillard se mirent à roussir. Farid se gratta le nez qu’il avait fort long…






Soulagement 8



Sasaracas arrivait à grand pas vers Xum, avant même d’arriver, essoufflé, il demanda :

- Où en sont-ils ?
- Ils n’ont toujours pas compris, lui répondit Xum.
- Et… commença Sasaracas.
- … Oui mon frère, ton favori à atteint sa destination.
- Je le savais ! cria Sasaracas.
- Du calme. Ils en sont encore loin et l’ont ne sait pas où en est l’ennemi. Cela dit, bien qu’il n’ait pas atteint sa destination, Sa’Aktari n’as pas perdu son temps.
- Non ! Tu rigole ? s’exclama Sasaracas indigné.
- Si.
- Il en prit combien ? demanda Sasaracas terrifié.

Xum souriait.

- Trois litres, articula-t-il.


***


Le vieillard quitta la pièce et jeta une bure rouge à Farid, Farid le suivit à cloche pied pour faire son intéressant, tout en essayant d’enfiler le vêtement Au passage il renversa les bougies et les rideaux prirent feu, le vieux claqua des doigts, le feu s’éteignit et les bougies se redressèrent. Le bougre de vieux allait vite, Farid pressa le pas pour le rattraper. Farid voyait le vieux de dos, découvrant ainsi une toute autre perspective de sa personnalité, son peignoir était marqué du mot « IKEA ».  Ils traversèrent de nombreux couloirs plus perpendiculaires les uns que les autres. Le vieillard se retourna et, voyant la mine déconfite de Farid, il entama un récit :

- Ce temple fut construit pendant les guerres Kurdiques. Ses couloirs ont été conçus pour désorienter l’ennemi. On raconte qu’Amdar avait faillit mourir perdu ici et que c’est alors qu’il avait perdu tout espoir que son courage légendaire le reprit. C’est à se moment précis qu’un passage s’ouvrit à Amdar vers les profondeurs obscures de la terre et que il put s’entretenir avec Sasaracas lui-même. Sasaracas lui montra la cité mère qu’Amdar devait construire et lui offrit un cadeau qui lui permit de stopper les guerres Kurdiques et d’asseoir son pouvoir sur le Royaume actuellement connu sous le nom de Royaume d’Amdarbie. Un sceptre d’un pouvoir inimaginable, tel était son cadeau. C’est après la paix revenue en Amdarbie qu’arriva la tragédie. le conseiller, qui avait la charge de mettre chaque soir le sceptre en sécurité, tenté par son pouvoir, s’en empara et déclencha un terrible cataclysme, réveillant Vuhumi…

- Attendez, le stoppa Farid. On est où ?

- Ca vous intéresse pas ce que je vous raconte ?

Farid tira une telle gueule que le vieux répondit :

- On est presque arrivés.

- Non, mais on est où là en attendant ?

- Dans le temple Murundi ! s’exclama le vieux en fronçant les sourcils.

- Tu m’en diras tant… et dans quel royaume ?

- Royaume d’Amdarbie. Mais vous, d’où venez vous ? répondit le vieux sans se démonter.

Farid enleva sa capuche et inspira profondément.

- Où sommes-nous ? rugit-il.

Le vieil homme s’immobilisa, regarda à droite et à gauche pour vérifier qu’ils étaient seuls et murmura :

- Comment êtes-vous au courant pour l’autre monde ? C’est eux qui vous envoient ?

- Je me souviens d’un nuage, d’une voiture rouge et d’un vieux, un peu comme vous.

- Mis à part moi, qui d’autre avez-vous vu depuis ton arrivé.

- Vous et un bonhomme tout noir.

Le vieillard ferma les yeux puis les rouvrit plusieurs fois. Il était tremblant. Il se mit à tourner en rond en faisant de grands gestes. Il répétait sans cesse ce nom, Sasaracas. Farid n’y comprenait rien. Soudain, Il se souvint que le bonhomme noir s’appelait Sasaracas, mais il ne voyait pas l’importance de cette information car il n’avait entendu nul par ailleurs ce nom ridicule. Il prononça cette phrase anodine, mais en fin de compte pleine de sens :

- J’y comprends rien.

Comme si il attendait cette phrase comme feu vert, le vieux sortit de sa transe et bondit face à Farid :

- Vous voyez cette bure magnifique que je porte ? dit le vieux en arborant son peignoir.

- Oui, votre peignoir IKEA ? J’en ai un aussi.

Le vieux, ne l’écoutant pas, continuait sur sa lancée :

- C’est la preuve qu’ils existent ! murmura-t-il sur un ton guilleret.

- Qui ça ? Les vendeurs IKEA ?

- Les autres !

Farid prit le vieux par le col, le gifla et se brula la main. Sa main fumait encore quand le vieux reprit ses esprits :

- Je me vois là offensé, régurgita-il d’une voie vibrante.

Son teint devint gris cendre. Sa peau changea, massive et écaillée, le vieux tripla de taille, des étincelles tressautaient dans ses narine. Il devenait Chimère.

-Il s’énerve vite le vieux, il a pas pris ses cachets ? Qu’est ce que je fais maintenant ?

- Tu cours ! dit une voix dans sa tête.


***

Dans la fraicheur glacé de la nuit Sa’Aktari avalait une dernière goutte de liquide émeraude. Ses yeux étaient maintenant aussi verts que le liquide et aussi lumineux que les yeux de Xum. Deux autres soldats rouges, toutes armures cliquetantes, arrivaient vers lui à couilles rabattues. Sa’Aktari arracha un morceau de métal de la carcasse, le glissa dans sa poche et se mit à courir loin du danger. Mais après dix foulées, il s’arrêta, un sourire se dessinait sur son visage. Il repartit en direction des deux gardes en armure, il sauta sur le premier garde, qui, dans un claquement métallique, transforma son bras en épée. Une large lame d’acier fendit l’air, frôlant l’épaule de Sa’Aktari qui, sans se démonter, lui arracha la tête d’une seule main. Le soldat s’effondra tel le cours du pétrole. Sa’Aktari s’empara de la lame de feu le soldat et la précipita dans le ventre de son acolyte. Le soldat, titubant, tel le centaure Nessus, eu la force de tirer une dernière fléchette hypodermique avant de mourir. Les cris de la meute se rapprochaient quand Sa’Aktari s’effondra, inconscient, en bref une journée comme les autres.


***

La Chimère rugit. Elle se dressa sur ses deux pattes arrière et inspira l’air moisi qui planait dans les hautes sphères du couloir. Elle grogna comme raclant sa gorge. Farid arrivait à la fin du couloir. Il tourna à droite et une boule de feu s’écrasa à l’angle du mur. Les dents de Crystal de la bête rougeoyaient encore quand la bête s’élança d’un pas lourd mais rapide sur les traces de Farid. Farid s’arrêta, le sang battant à ses oreilles il se retourna. Dans le couloir, régnait un silence de mort. Les torches sur les murs s’éteignirent une par une en direction de Farid.


***

Assis, Sasaracas plongea la main dans l’obscurité de son corps. Avec peine il en sortit un manche métallique aux allures royales. Au sein de ce manche, entrelacé dans de l’or, on pouvait distinguer une matière à la fois translucide et brillante. Par moments, elle devenait opaque sous l’effet de la lumière qui se dégageait de Xum. Sasaracas serra le manche. Il leva son regard vers Xum qui le fixait froidement :

La vénération de trois milliards de catholiques te rend peut être puissant mon frère, mais n’oublie pas qui est le dieu créateur.

-Tu n’as que ca.

-Je n’ai peut-être que ca, Xum, murmura Sasaracas, dieu des ombres et seigneur des dieux.

- Oh, j’oubliais que tu prétends aussi être le bon tandis que tu fais de moi le mauvais. Mais non Sasaracas mon frère, les hommes n’y croiront jamais, quoique tu dises.

-Tu les tiens, mais qu’en est-il de Farid et Sa’Aktari ?

- Ce ne sont que des incrédules ! s’emporta Xum.

- C’est pour cela que nous les avons choisis. Seul des incrédules peuvent réussir une telle quête.

- Tu as été bien idiot de me donner un porteur mon frère.

Xum se saisit du manche que tenait Sasaracas. La matière en son centre devint opaque à tel point qu’elle devint liquide. Une ombre toute droit sortit de Sasaracas vint s’enrouler autour du manche lumineux, tandis qu’une seconde s’allongea tout en durcissant en un métal noir, de l’obsidienne. La première ombre arracha le manche de la main de Xum. Mais l’ombre métallique, elle, ne se contenta pas d’un si petit châtiment, face à un tel affront, Sasaracas priva son frère de sa main droite, symbole de son pouvoir divin. Un dieu ne peut être séparé en plusieurs parties aussi aisément, mais comme pour tout, il y a toujours une exception, il y a toujours un moyen d’accomplir l’impossible. La lumière craint l’ombre non pas l’inverse, ainsi vont les choses, que ce soit dans les limbes ou n’importe où ailleurs. Un dieu incomplet est un dieu mort. Le corps de Xum s’effondra en un nuage de cendres.


***

Derrière Farid, la Chimère consumait des yeux sa proie d’un regard rouge obscur. Farid pivota lentement sur lui-même et ne vit trace de Chimère, seulement une cendre chaude au sol. Dans l’obscurité des couloirs du temple Murundi Farid tremblait. Il savait que la bête l’observait. Soudain, les flammes noires de l’immonde obscurité qui l’entourait resserrèrent leur étreinte glacée. C’est le moment où entra en jeu le souffle brulant de la Chimère. Dans une lumière dorée, les flammes fusèrent vers le corps sans défense de Farid. Une chose balaya les pieds de ce dernier et il tomba face contre terre tandis que les flammes lui griffaient le dos. Une main noire lui glissa le manche d’une épée dans la main gauche. La lame était longue, argentée et légèrement incurvée. Farid se releva, la Chimère se tenait droite face à lui. La bête ouvrit sa gueule et une odeur mentholée s’en échappa. Farid jeta son épée et s’enfuit en direction du sens opposé d’où il aurait du aller si son intention avait été de se faire manger.

- Tue-la ! ordonna la voix dans sa tête.


***

La goutte d’eau tombait, elle s’étira telle une ogive, chutant vers sa mort, chutant vers sa proie. Entra en contact avec sa proie, explosant en une pluie électrique de filaments aqueux. Les filaments devinrent serpents, ruisselant entre des poils durs et courts de joues mal rasées. Sa’Aktari se réveilla allongé, ses joues mouillées. Ses habits tout neuf était imbibés d’eau, ses converses contenait surement assez d’eau pour qu’on y cache le Barnhamber. De longues et froides dents de pierres l’observaient, perchées en haut de la pièce. Face à lui se trouvait une porte de métal glacé. La porte ne possédait aucune poignée. Sa’Aktari inspecta la pièce humide, soudain la porte s’ouvrit. Dans un grincement une lumière aveuglante envahie la pièce. Sa’Aktari se cacha les yeux.

***

Six heures, il faisait encore nuit. Xum ouvrit la froide porte de métal. Elle s’ouvrit sur une pièce, la pièce était une grotte. Sa’Aktari était au centre de la grotte, assis dans une flaque d’eau. Xum inspira profondément et dit :

- Debout !

Sa’Aktari grommela et détourna le regard de Xum.

- Quoi ? Il y a trop de lumière ? s’indigna Xum.

Sa’Aktari fit oui de la tête et toussa violement.

- Tu dois sortir d’ici ! ordonna Xum.

Sur ce il implosa en milles lucioles verdâtres et la pièce redevint sombre et humide.

***

Sa’Aktari marchait d’un pas décidé. Résolu, ses pensé perdues dans la lumière du matin. La ville s’éveillait. Ses vêtements étaient toujours aussi trempés, trempés de sang. Les deux gardes postés au bout du couloir ne lui avaient pas laissé le choix. Sa’Aktari marchait, en fait il courait ou plutôt sautait de toits en toits. Son ombre s’étirait sur l’ardoise bleue. Il avait débarrassé le moins gras des deux gardes de ses chaussures, les siennes étant bien trop mouillées pour le trajet qu’il devait emprunter. Sa’Aktari accéléra, prit son envol vers le toit suivant et atterrit lestement sur l’ardoise azurée. Les maisons de ce quartier étaient blanches, hautes et surmontés de toits bleus sombres, assez proches de ces maisons modernes très à la mode qu’on construisait massivement dans les nouveaux quartiers huppées d’Amdar. Sa’Aktari plongea du toit, dans le vide, le sol trente mètres plus bas.

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je lirai ça demain... là c'est dodo ^^
n'empêche, ces pages vaudront peut-être de l'or un jour Clin d\'oeuil
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