La page d'accueil du futur site me.ga Photo : DR
Megaupload, retour le 20 janvier 2013TELECHARGEMENT - Non
content d'annoncer un service musical pour le 19 janvier 2013, Kim
Dotcom veut aussi relancer Megaupload mais sous un nouveu nom : Me.ga."Le 20 janvier 2013, ce bouton va changer le monde". Toujours aussi mégalomane,
Kim Dotcom annonce sur son site l'arrivée prochaine d'un nouveau service de
téléchargement et de partage de fichiers, similaire à Megaupload, que
le FBI américain avait fait fermer le 19 janvier 2012.
BIen qu'actuellement en résidence
surveillée et sous le coup d'un procès qui pourrait lui valoir bien des
années de prison, Kim Dotcom, le
sulfureux fondateur de Megaupload continue à faire des vagues. Il a annoncé la semaine dernière le
lancement le 19 janvier prochain, date anniversaire de son arrestation
musclée chez lui en Nouvelle-Zélande, d'un
nouveau service musical baptisé Megabox, à mi-chemin entre les
offres de streaming Deeezer/Spotify et iTunes d'Apple.
Megaupload, ce phénixNouveau rebondissement aujourd'hui, jeudi 1er novembre, quand
Kim Dotcom a publié un tweet qui met les pieds dans le plat : "ANNONCE : Le nouveau #Mega domaine est me.ga - Allez voir. RT !!" Et
effectivement, l'adresse Internet
http://me.ga, qui renvoie
actuellement vers l'URL
http://kim.com/mega/#/mega, permet d'en savoir
plus sur le grande retour de Megaupload, tel un phénix. Le site
l'annonce plus grand, meilleur, plus rapide, plus fort, plus sûr. Pas
moins
Une
page du site permet d'en savoir un peu plus sur le nouveau service. Tout d'abord, il
promet une protection de la vie privée plus importante. Plus besoin de
télécharger quoi que ce soit sur son ordinateur, tout se passera via son
navigateur web, avec un système d'encryptage et de décryptage des
données à la volée. Le stockage de ses contenus et leur transfert serait
donc totalement sécurisé et ce serait l'utilisateur qui possèderai le
code sécurité dans le cloud, pas le service.
Un stockage plus décentralisé et loin des Etats-UnisMe.ga promet aussi un nouveau système
de stockage des données. Pas question de faire la même erreur qu'avec
Megaupload où Kim Dotcom hébergeait une partie des contenus dans des
fermes de serveurs aux Etats-Unis. C'est ainsi que le FBI avait pu faire
fermer le service. Désormais, l'hébergement sera plus décentralisé et
surtout, comprend-t-on à mit-mots, localisé dans des zones géographiques
beaucoup moins regardantes sur le piratage.
On apprend également que Me.ga
cherche des investisseurs pour se lancer ainsi que... des hébergeurs.
Deux formulaires d'inscriptions permettent de proposer ses services à
Kim Dotcom, actuellement assigné à résidence en Nouvelle-Zélande dans
l'attente d'un procès.
Esbroufe ou véritable projet ?La difficulté est maintenant de
savoir si Kim Dotcom s'amuse avec les nerfs du Departement of Justice
(DoJ) américain ou si ses deux projets sont sérieux. Selon les termes de
sa liberté conditionnelle, l'homme n'a logiquement pas le droit de
lancer de nouveaux services Internet, surtout s'ils sont relativement
similaires à celui pour lequel il est poursuivi.
Les Etats-Unis pourraient donc
demander, si les faits étaient avérés, à la justice néozélandaise,
d'intervenir pour remettre le trublion en prison. Mais pour savoir si
l'homme a encore réussi un coup de com' ou s'il s'agit juste d'une
nouvelle fanfaronnade de Kim Dotcom. Réponse les 19 et 20 janvier 2013.
lien de l'article :
http://www.metrofrance.com/high-tech/megaupload-retour-le-20-janvier-2013/mlka!yFeniILwloLN6/